En septembre dernier, nous vous parlions de la blockchain et des différentes manières pour la réguler. L’émergence des ICO, à amener une nouvelle façon de lever des fonds pour les startups basées sur la technologie blockchain ou sur les cryptomonnaies.

Ces mots sont devenus les grands mots de l’année 2017. Les cryptomonnaies ont fait couler beaucoup d’encre et de nombreuses personnes ont fait part de leurs craintes quant à ces monnaies. La réglementation (ou plutôt l’absence de cette dernière) et la sécurité des cryptomonnaies (volatilité et prestataires) ont souvent été remises en cause et il semblerait que ces inquiétudes avaient bien lieu d’être.

Une récente étude d’Ernst & Young montre que durant diverses ICO ayant eu lieu entre 2015 et 2017 plus de 10 % des recettes ont été volées, ce qui représente 1,5 million de dollars par mois.

En plus de cet argent dérobé, ces pirates informatiques auraient également eu accès à des données personnelles comme des numéros de téléphone, des adresses, ou encore des coordonnées bancaires. Ce type d’attaque, est, d’après l’étude, de plus en plus fréquente, à cause de l’hameçonnage, utilisé pour récupérer l’argent et les données.

Le manque de sécurité et l’absence de réglementation affectent les ICO mais également le monde des cryptomonnaies. D’une manière générale au moment d’une ICO les jetons cédés sont davantage évalués en fonction de la médiatisation ou de la peur de manquer (FOMO) et non en fonction des prévisions de développement et cela à cause du manque de cadre dans ces opérations.

Entre juin dernier et fin 2017, le nombre de projets atteignant leur objectif de collecte a très fortement diminuer passant de 93 % à 23 %. Après le buzz créé par la blockchain et les cryptomonnaies, différents pays comme les Etats-Unis ou le Japon par exemple ont (enfin?) décidé de réglementer les ICO avec des lois.

Le rapport d’Ernst & Young suggère une transparence plus importe et une collaboration plus forte entre fondateurs, investisseurs et régulateurs pour afin de faciliter et protéger les différents partis de l’ICO.

Source : Engadget