La NASA travaille sur un système nucléaire compact pour fournir de l’énergie aux futures colonies qui s’installeront sur la planète Mars. Les premiers essais de cette source d’énergie destinée à soutenir une mission humaine de longue durée ont été un véritable succès.

Pour la conquête de la planète Mars, les choses se précisent un peu plus encore. Après avoir trouvé un moyen de s’y rendre, les chercheurs de la NASA ont dû résoudre un problème des plus importants pour assurer la survie d’une colonie sur la planète rouge. Steve Jurczyk, administrateur associé de la NASA a expliqué : « Mars est un environnement très difficile pour les systèmes électriques, avec moins de lumière que la Terre ou la Lune, des températures nocturnes très froides, des tempêtes de poussière très intéressantes qui peuvent durer des semaines et des mois ».

Les chercheurs ont donc dû trouver un moyen de fournir assez d’énergie pour subvenir aux besoins d’une colonie dans ces conditions. En plus de pouvoir être transporté dans une navette, le système doit également être autonome pour fonctionner loin des ressources présentes sur Terre. Ils ont finalement résolu ce casse-tête grâce à Kilopower. Il s’agit d’un prototype de système d’alimentation qui utilise un noyau d’uranium 235 à peine plus gros qu’un rouleau de serviette.

D’après les rapports fournis par la NASA, les premiers essais de ce dispositif d’alimentation se sont très bien déroulés. Les résultats des expériences étaient tout à fait en accord avec les prédictions réalisées. Ce système sera donc sûrement celui qui sera utilisé si l’Homme part conquérir la planète Mars. En décembre dernier, le président actuel des États-Unis, Donald Trump, a signé une directive destinée à envisager un retour sur la Lune, en vue d’une future mission vers Mars.

Sur place, le système permettrait d’alimenter le camp de base et les systèmes de maintiens de la vie comme les machines qui transforment la glace en oxygène, eau ou carburant. Il pourrait également potentiellement alimenter les propulseurs de l’engin spatial.

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