Plusieurs chercheurs de l’université Johns Hopkins ont mis au point un test rapide et peu coûteux pour détecter un cancer en formation chez une personne. Cet examen nécessite un simple échantillon de sang pour être réalisé. Il permet également de savoir où se trouvent exactement les cellules cancéreuses dans le corps du patient.

Les découvertes scientifiques dans le domaine de la santé sont de plus en plus fréquentes. Avec l’évolution des technologies, les spécialistes mettent au point de nouvelles procédures pour diagnostiquer et soigner plus facilement les pathologies les plus graves. Il y a quelques jours seulement, une première poignée de patients a été traitée contre le cancer avec l’outil de manipulation génétique CRISPR.

Les chercheurs de l’université Johns Hopkins ont développé un nouveau test capable de détecter la présence d’une tumeur cachée. Pour cela, ce dernier recherche des signes de 8 types communs de cancer. Des algorithmes basés sur le potentiel du machine learning sont ensuite capables de situer assez précisément l’emplacement de la tumeur dans le corps. Pour effectuer le test, un échantillon de sang suffit. Il peut donc s’avérer assez bon marché pour les médecins, ce qui permettrait d’effectuer ce test même lors d’un simple contrôle de routine.

Nickolas Papadopoulos, l’un des chercheurs ayant travaillé sur cet examen, explique : « L’idée est que ce test pourrait faire son chemin dans le public et nous pourrions mettre en place des centres de dépistage. C’est pourquoi il doit être bon marché et non invasif ». On observe une réelle volonté des spécialistes de rendre ce test accessible à tous.  

Bien qu’il ne soit pas encore disponible sur le marché, il servira bientôt à dépister 50 000 femmes sans antécédent de cancer pour vérifier la fiabilité du test. Cette étude s’étendra sur une période de 5 ans pour un coût total de 50 millions de dollars. À plus longs termes, les chercheurs espèrent pouvoir diagnostiquer un cancer qui n’est pas encore visible en perfectionnant leur procédure.

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