En mai 2017, le ransomware WannaCry avait semé la pagaille dans de nombreux pays du monde. Quelques mois après, les Etats-Unis accusent officiellement la Corée du Nord d’être à l’origine de la cyberattaque de grande ampleur.

Caractérisé par la rapidité de sa capacité d’infection, WannaCry avait la capacité de bloquer l’ordinateur de l’utilisateur et de lui demander une rançon en bitcoin pour la récupération de ses données personnelles. En octobre, le Royaume-Uni avait aussi accusé la Corée du Nord de l’attaque par le biais de ministre de la sécurité. Par la suite, le département de la Sécurité intérieure des États-Unis et le FBI se sont eux aussi prononcés contre le pays en dévoilant l’opération d’espionnage informatique de grande ampleur, Hidden Cobra. Depuis 2016, le régime coréen aurait installé un logiciel malveillant visant à cibler certains secteurs tels que l’aéronautique. Le 18 décembre, les Etats-Unis ont officiellement porté une accusation officielle contre le pays de Kim Jon-Un.

WannaCry

©SecureList / AO Kaspersky Lab

Ce n’est pas la première fois que des accusations de la sorte sont formulées contre le régime. Si l’infrastructure hospitalière du Royaume-Uni a été largement victime de WannaCry, le pays avait déjà pointé du doigt le rôle de la Corée du Nord lors du piratage de grande ampleur dont Sony a été victime en 2014. Cette fois-ci, la voix des Etats-Unis s’est élevée par le biais d’une tribune publiée par le Wall Street Journal et partagé par Tom Bossert, le conseiller à la sécurité intérieure de Donald Trump. Il explique : « Il ne s’agit pas d’une accusation lancée à la légère. Elle est fondée sur des preuves. Nous ne sommes pas non plus les seuls à le penser. D’autres gouvernements et entreprises privées sont d’accord avec nous. Le Royaume-Uni attribue cette attaque à la Corée du Nord et Microsoft est remonté jusqu’à ses auteurs, qui sont affiliés au régime nord-coréen ».

Lors de l’accusation qui avait été préalablement portée par les Etats-Unis, la Corée du Nord avait répondu avec véhémence, mentionnant même une « tentative malveillante de leurrer la communauté internationale ». Une telle affaire ne risque pas de faire évoluer positivement la situation tendue entre les deux pays et (surtout) leurs 2 dirigeants.

Pour l’instant, le régime de Pyongyang n’a pas répondu aux allégations de la tribune de Tom Bossert.

Source : The Verge