Uber travaille en ce moment sur un projet visant à réduire le mal des transports. Ce phénomène serait plus fréquent à bord d’un véhicule autonome, un problème que la marque souhaite résoudre pour ses futurs clients.

Il y a quelques jours, Uber signait un partenariat avec le groupe Volvo pour l’acquisition de 24 000 modèles XC90 pour la création d’une flotte de véhicules autonomes. L’un des enjeux les plus importants pour la marque est de faire entrer les véhicules autonomes dans les habitudes de la population. Le mal des transports que provoque un voyage à bord d’une voiture sans pilote pourrait représenter un frein pour les consommateurs.

Face à ce constat, Uber aurait déjà déposé un brevet pour un « système de stimulation sensorielle pour véhicule autonome ». Des lumières indiqueront au passager les directions que va prendre la voiture pour qu’il puisse anticiper le mouvement. Les sièges seront capables de s’incliner légèrement lors d’un virage pour amortir les balancements et ils vibrent lorsque la voiture effectue un freinage. Une autre innovation consiste à envoyer de l’air dans plusieurs directions vers le passager pour occuper l’esprit pendant un virage.

Ces stimulations de vos sens auraient pour effet de réduire la sensation de nausée provoquée par le mal des transports. Selon le journal The Guardian, certaines de ces techniques auraient déjà été étudiées. Certaines seraient même plus efficaces que d’autres comme l’air à l’intérieur du véhicule qui serait bien plus efficace que le siège vibrant. Pour le moment, il ne s’agit que de recherches. Il n’y a aucune garantie que ces options soient incluses dans les prochains véhicules Uber.

Bien qu’une petite partie des clients Uber soient concernés par ce phénomène, le groupe est déterminé à mettre en place cette mesure anti-maladie. Apparemment il n’y a pas de petits problèmes quand il s’agit des affaires de l’entreprise.

Source.