Si une entreprise a récemment réussi à tirer son épingle du jeu dans le domaine des véhicules autonomes, c’est bien Navya. Société française, Navya a déjà relevé le pari de mettre en service des navettes autonomes en test dans plusieurs villes du monde. Et malgré un petit accrochage à Las Vegas, la PME est plutôt sur la bonne voie. D’ailleurs, elle a récemment présenté un taxi autonome 100% électrique, qui devrait être capable de fonctionner dès l’année 2018 : l’Autnom Cab. Même s’il est pour l’instant difficile d’imaginer totalement que les véhicules autonomes comme ceux de Navya vont envahir nos rues d’ici quelques années, les contours d’un tel futur se précise de plus en plus. En tout cas, un pays a fait le choix d’accompagner le développement des nouvelles voitures sur son territoire : le Royaume-Uni.

Royaume-Uni

Demain mercredi 22 novembre, le ministre des Finances britannique Philip Hammond annoncera le budget prévu par le gouvernement pour développer les voitures sans chauffeur. Et autant dire que le budget qui serait alloué à une telle technologie semble prouver la volonté du pays de s’investir dans la démocratisation de ces nouveaux véhicules. Les changements de réglementation permettant le déploiement des voitures sans chauffeur devrait s’élever à hauteur de 31 milliards d’euros d’ici 2035. Concernant les spécificités des dépenses à venir, le gouvernement prévoit aussi de se focaliser sur des technologies dont le développement sera inhérent à celui des véhicules. 179 millions d’euros devraient être consacrés au déploiement de la 5G, tandis que 84 millions d’euros financeront le développement de l’intelligence artificielle. Le Royaume-Uni devrait aussi mettre en place un fond de 448 millions d’euros pour les entreprises qui souhaitent installer des bornes de recharges dans le pays.

En consacrant un tel budget et un changement des réglementations, le pays est en bonne voie pour que les véhicules autonomes prennent plus largement les routes d’assaut d’ici 2021.

Le ministre des Finances l’avait dit, « La Grande-Bretagne doit être à la tête de cette nouvelle révolution technologique ».

Source : Numérama