Les deux entreprises américaines collaborent une fois de plus afin d’assurer plus de transparence et de contrôle sur le futur de l’IA.

Ce n’est pas le première fois que le MIT et IBM s’associent sur le sujet de l’intelligence artificielle. Il y a deux mois, les deux spécialistes de l’IA ont mis en place un laboratoire de recherche commun baptisé le MIT-IBM Watson AI Lab. Alors qu’IBM s’est engagé à investir 240 millions de dollars, le lancement de ce laboratoire marque le début d’une collaboration prometteuse de 10 ans. Concernant le partenariat, IBM et le MIT vont se focaliser sur 4 piliers : l’avancement des algorithmes de base afin que les processus de développement soient plus transparents, le physique et la prospérité de l’IA, et ses applications potentielles dans la société. Le physique de l’intelligence artificielle concerne le hardware qui sera utilisé, tandis que la prospérité analysera ses impacts sociétaux. Les deux entités ont fait le choix d’aller plus loin en s’intéressant aussi au contrôle et à la transparence de l’intelligence artificielle.

contrôle IA

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Selon Dario Gil, le vice président des sciences et technologies d’IBM Research, l’intelligence artificielle suivra le même chemin que l’informatique. Et surtout, elle s’imposera à la façon d’une nouvelle technologie de l’information comme a pu le faire l’informatique il y a quelques années. Dans ce chemin aux multiples points communs, elle aura un impact sur la manière dont les gens travaillent et vivent au quotidien. Pour cela, il est nécessaire que l’évolution de l’intelligence artificielle soit suivie de la bonne manière. Dario Gil précise que les deux groupes ont bien conscience que si l’IA peut avoir de nombreuses conséquences positives, elles peuvent aussi être négatives. Plus concrètement, le MIT et IBM travailleront en collaboration avec des experts d’autres disciplines telles que l’économie ou la politique.

Les impacts de l’intelligence artificielle sur la société sont au coeur des préoccupations actuelles. Là où Elon Musk parle du « plus grand danger auquel nous serons confrontés en tant que civilisation », Mark Zuckerberg aurait plutôt tendance à ne pas s’inquiéter. Un désaccord qui a d’ailleurs mené à un petit tacle bien senti d’Elon Musk, sur Twitter.

Source : Digital Trends