Un nouvel épisode dans la saga « En 2000 il y aura des voitures volantes, mon fils ». Mince on arrive bientôt en 2018 et la seule chose visible dans le ciel, c’est la pollution. Plus sérieusement la marque automobile Volvo vient de finaliser l’acquisition de la startup Terrafugia qui s’est spécialisée dans le développement d’une voiture volante. Cette dernière a été fondée par des ingénieurs du MIT (université américaine) et des étudiants en commerce.

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La question légitime que l’on peut se poser, c’est de comprendre pourquoi un géant de l’automobile comme Volvo (derrière qui se trouve une société chinoise – Zhejiang Geely Holding Group Co. – nldr) s’intéresserait à un modèle qui s’apparente plus à la fiction qu’à la réalité ? Il faut avoir en tête que d’autres sociétés bien connues comme Google ou encore Uber se positionnent sur le marché des voitures volantes. Uber projette même d’ici 2020 des taxis aériens à Los Angeles et Dubaï comme développement. On peut également parler de Boeing et du rachat d’Aurora Flight. Il faut rappeler également qu’avant l’acquisition par la marque suédoise, Terrafugia appartenait à Ford. Donc finalement le marché automobile et de l’aviation ainsi que des société de services technologiques s’y intéressent de près. Tandis que les films de science-fiction remplissent nos salles de cinéma. Tout le monde trouve son compte.

Côté développement de la société de voitures volante, Terrafugia avait déjà triplé le nombre d’ingénieurs avant l’annonce de l’acquisition et la société-mère de Volvo prévoit d’en recruter également. Une manière de donner les ressources d’un géant à une startup en devenir.
Pour ce qui est de la technologie développée, Terrafugia se base sur le VTOL qui utilise le principe des rotors verticaux. Une technologie indispensable dans le cadre d’une utilisation en milieu urbain.

Est-ce que c’est une nouvelle affiche de film de science-fiction ? Pour résumer, le marché des voitures volantes se situe au niveau du trait d’union. L’intérêt du marché traditionnel pour autant ce n’est pas une réalisation possible dans un futur très proche. Cela nécessite au-delà des technologies, l’autorisation administrative. Bon point de ce côté, la société Terrafugia a reçu l’approbation de la National Highway Traffic Safety Administration (États-Unis). D’un point de vue légal, c’est déjà en bonne voie.