Après avoir lancé Bonfire sur iOS, Facebook a discrètement déployé l’application sur Android qui semble n’être accessible qu’au Danemark.

Le mois dernier, Facebook annonçait avoir racheté l’application tbh, une application américaine qui a particulièrement séduit les adolescents dès son arrivée sur le marché. Basé sur l’anonymat, tbh permet à l’utilisateur de choisir parmi 4 de ses amis qui est le plus « gentil » ou « intègre. » Chaque question proposée est toujours bienveillante. L’app devrait être déployée partout aux USA, puis à l’international par la suite. Facebook a aussi annoncé qu’elle devrait continuer à se développer individuellement, sans lien direct ou intégration avec la principale plateforme sociale. Une précision qui ne sera pas appliquée à l’app Bonfire, que Facebook veut pouvoir lier à son écosystème.

Comme tbh, Bonfire a pour objectif de séduire les adolescents en répondant à leur demande avec des mécaniques qu’ils apprécient, à l’exemple de la vidéo. Plus spécifiquement, la nouvelle app de Facebook est un chat vidéo qui permet de discuter jusqu’à 8 amis en même temps. De prime abord, l’app semble avoir des traits similaires avec les discussions de groupe de Messenger, mais elle a d’autres particularités. Bonfire possède des autocollants qu’il est possible d’ajouter sur les différents écrans, mais aussi de redimensionner les fenêtres. Concernant son intégration à l’écosystème de Facebook, la nouvelle app se présente comme une extension logique de Messenger et Instagram puisqu’elle permet par exemple de faire des captures d’écran durant le chat et de les poster directement sur Instagram sans avoir à quitter l’app. Tous les membres du groupe peuvent aussi ajouter un ami (ou plus) au chat, sauf si l’un des membres choisit de n’ajouter que ses amis à lui.

Bonfire app

© Bonfire / The Next Web

Pour l’instant, l’app sur Android est limitée au Danemark et les restrictions ne permettent pas de la télécharger. Il est néanmoins possible d’y accéder grâce aux fichiers APK, qui permettent de passer au-dessus des limitations géographiques.

Une fois de plus, Facebook montre sa volonté de séduire une cible jeune avec des outils dont les digital natives sont friands. Reste à voir si son public lui attribuera la place qu’elle souhaite.

Source : The Next Web