Selon le Financial Times, Google va se placer comme apporteur d’affaires vis-à-vis de la presse afin d’améliorer ses relations avec cette dernière. Des accords semblables à ceux que le moteur de recherche possède avec les annonceurs traditionnels d’Adsense devraient être appliqués.

Les relations entre la presse et Facebook ou Google ne sont pas vraiment au beau fixe, c’est le moins que l’on puisse dire… Dans une lettre ouverte adressée aux deux géants en juillet, un consortium de journalistes américains s’étaient plaints de la domination de Google et Facebook sur le trafic des actualités et donc, sur les revenus publicitaires. Un coup au portefeuille qui rend la survie bien difficile pour la presse. Suite à cela, les deux plateformes avaient annoncé qu’elles iraient dans le sens de la presse, lentement mais surement. Pour sa part, Google a supprimé la règle du First Click Free, si bien que l’obligation d’offrir 3 articles gratuits par jour (via la recherche) aux utilisateurs a été supprimée. Une obligation qui pouvait pénaliser le référencement des médias si ces derniers ne la respectaient pas.

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© The New Yorker

Pour en revenir aux dires du Financial Times, Google se préparerait à combiner les données personnelles qu’il possède avec la technologie du machine learning, dans le but d’aider les publications des médias à se développer et à maintenir leur base d’abonnés. Seulement, il semblerait que le moteur de recherche prendrait 30% des frais de recherches à chaque nouvel abonné qu’il rapporterait. Un chiffre que Google dément, et sur lequel un porte-parole s’est exprimé en disant que la part des revenus serait « très généreuse » en faveur des éditeurs. D’ailleurs, les accords entre les deux parties devraient être similaires à ceux que possède Google avec les annonceurs traditionnels d’AdSense.

Pour sa part, Facebook semble devoir faire un cheminement relativement similaire en tentant d’améliorer sa relation avec la presse. En testant les abonnements payants pour Instant Articles, Facebook espère satisfaire les requêtes qu’a la presse à son égard.

Reste à savoir si les médias traditionnels y trouveront leur compte sur le long terme.

Source : TechCrunch