Depuis les élections américaines de 2016, Facebook doit faire face à la problématique des Fake news. Ces faux sujets publiés par des profils et pages tiers pour influencer les lecteurs sur certains sujets. Dans ce cas-là, sur Facebook, c’était les thématiques « chaudes » et récurrentes de la présidentielle américaine comme l’immigration, le racisme ou encore l’homosexualité. Cependant l’influence (ou l’ingérence) ne se limite pas seulement au Fake news de Facebook, mais également au Fake ads. Et ce à travers le réseau de Google.

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Relayée par The New York Times, les Fake ads pointent du doigt le système publicitaire de Google via la régie Adwords permettant de gérer les liens sponsorisés, les pubs sur YouTube et les publicités en ligne. À travers ces dernières, des bannières ont été diffusées renvoyant vers des plagiats de sites people où des fakes news étaient publiées. Ironie de l’histoire, certaine de ces Fake ads ont été diffusées sur le Politifacts dont la ligne éditoriale est justement de faire du fact-checking (la vérification d’information) :

fake ads via Google Display

Sur la bannière du haut, on peut voir une fausse information renvoyant vers un site de Fake news.

Fake news, Fake ads sont une résultante des médias et éditeurs à diffuser des informations « clickbait » pour toujours plus de vues, de visites et d’audience au profit d’une qualité journalistique. En définitif, c’est la profession et les régies publicitaires qui sont mises en cause. Ce qui fait le jeu des fauteurs qui cherchent à influencer l’opinion publique à travers des moyens accessibles à tous. L’histoire n’est pas prête de se terminer…

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