Des chercheurs ont récemment mis en lumière une énorme faille de sécurité dans le protocole WPA2. Alors que ce dernier permet de sécuriser nos réseaux WiFi depuis de nombreuses années, KRACK Attacks montrer une prise de contrôle des informations entrantes et sortantes d’une facilité déconcertante.

Cette nouvelle a ébranlé la toile tant cette faille concerne des millions de consommateurs dans le monde. Du côté des constructeurs et des fournisseurs, les premières réactions ont été rapides et certains proposent déjà des correctifs afin de protéger les utilisateurs. Le magazine ZDNet a dressé une liste des patchs disponibles ainsi que des informations sur ceux devant arriver prochainement.

Apple : pour iOS, macOS, watchOS, et tvOS préparé déjà l’intégration de correctifs, mais ils sont actuellement en phase de test. Une mise à jour sera proposée dans les semaines à venir.

https://twitter.com/reneritchie/status/919988216501030914

Cisco : la société enquête afin de déterminer précisément lesquels de ses produits sont concernés, mais confirme que de multiples modèles sont concernés. Néanmoins, il y a déjà des correctifs pour une dizaine de produits.

Google : comme pour Apple, la firme de Mountain View prévoit la mise en place d’un patch dans les semaines à venir.

Intel : le géant a déjà élaboré une liste de mises à jour pour les produits concernés tant ils sont variés entre ses cartes mères, routeurs …

Linux : un patch est déjà disponible de même pour ceux sur Debian. Concernant OpenBSD, un correctif est déjà mis en place depuis juillet.

Netgear : le constructeur a déjà mis en place une série de mises à jour pour certains de ses produits, une liste est disponible sur son site.

Microsoft : une mise à jour est déjà disponible via l’outil classique proposé par Windows.

WatchGuard, HostAP, FreeBSD Project, Fortinet, Espressif Systems, AVM, Aruba, ou encore Arris sont abordés dans le listing de ZDNet que je vous encourage à suivre.

KRACK Attacks a mis la pagaille chez de nombreux protagonistes de la tech. Néanmoins, ce genre de recherches permettent de renforcer le système immunitaire des technologies. On peut donc se dire que c’est un mal pour un bien.