En août, LinkedIn lançait une nouvelle fonctionnalité sur sa plateforme : LinkedIn Video. Cette dernière avait pour objectif de communiquer sur la manière dont une entreprise où des indépendants travaillent, mais aussi de montrer les coulisses d’une société. Une belle manière pour LinkedIn de se mettre à la page et de participer à cet élan de transparence des entreprises. Les vidéos peuvent être enregistrées en direct, mais il est aussi possible d’utiliser une vidéo déjà enregistrée. Suite à cette fonctionnalité, LinkedIn en lance une autre (surprenante !) en lien direct avec la vidéo : les filtres géolocalisés.

Plutôt surprenant de la part de LinkedIn n’est-ce pas ? La plateforme professionnelle est l’un des derniers réseaux à mettre en place un système de filtres, après Snapchat, qui en a été l’instigateur, Instagram, Facebook… Introduite mardi, la nouvelle fonctionnalité permet aux utilisateurs qui participent à des événements d’ajouter des filtres à leurs vidéos. Les filtres géolocalisés ont fait leur apparition lors de la conférence Grace Hopper Celebration, qui a lieu de 4 au 6 octobre. Durant quelques semaines, la fonctionnalité a été testé plusieurs fois dans quelques lieux, mais la conférence en question marque son réel lancement. Suite à cela, LinkedIn affirme que d’autres événements profiteront aussi des filtres. Comme pour Instagram et Snapchat, tous les participants et utilisateurs pourront utiliser ces derniers là où la fonctionnalité est active. Les filtres sont conçus pour ressembler à des badges de conférences : le nom de l’événement est à gauche, la photo à droite, et il est possible de préciser si l’on intervient comme speaker ou non.

LinkedIn filtre speaker

Le directeur de produit vidéo de LinkedIn, Peter Roybal, explique que les filtres ont pour objectif d’encourager les professionnels à partager l’authenticité de leur travail. Malgré le fait que de prime abord, LinkedIn ne semble pas être un réseau adapté aux filtres géolocalisés, il pourrait bien y trouver une utilité. Là où l’utilisateur peut y voir une plateforme froide et conformiste, l’ajout de filtre pourrait permettre une proximité nouvelle avec et entre les utilisateurs. Roybal précise que, bien que sérieuse, la réputation de la plateforme ne doit pas brider des fonctionnalités comme celle-ci. Il développe : « Cela [la réputation de LinkedIn] ne signifie pas que les gens doivent être ennuyeux. [•••] C’est un moyen de transmettre leur passion, leur vision, à un endroit comme Grace Hopper ».

Pour l’instant, LinkedIn garde le contrôle sur ses filtres en choisissant minutieusement les événements où la fonctionnalité sera active. Néanmoins, la plateforme n’exclut pas de conférer plus de pouvoir aux utilisateurs par la suite, comme Snapchat le fait déjà.

Source : SocialMediaToday