« L’intelligence artificielle est l’avenir, non seulement pour la Russie, mais pour toute l’humanité. Il s’agit d’opportunités colossales, mais aussi de menaces difficiles à prévoir. Celui qui devient le leader dans cette sphère deviendra le souverain du monde ». Cette phrase est celle de Vladimir Poutine, président de la Russie, prononcée au début du mois. Un propos qui fait suite au désaccord plutôt public ayant eu lieu entre deux big boss à propos de l’IA : Elon Musk (Tesla, SpaceX) et Mark Zuckerberg (Facebook).

Alors que l’intelligence artificielle continue de progresser, de plus en plus de dirigeants s’expriment sur le sujet et son avenir. Et parfois, le futur ne semble pas si joli que ça. Le leader de l’IA, « le souverain du monde » ? Une éventualité qui ne laisse pas présager que des belles choses, qui plus est quand elle est prononcée par Vladimir Poutine. Et pour ce qui est des deux entrepreneurs, alors qu’Elon Musk semble plutôt prévenir des dérives et de l’absence de régulation de l’IA dans le futur, le patron de Facebook semble plutôt aborder le sujet de manière détendue. Récemment, c’est le chef de l’intelligence artificielle de Google, John Giannandrea, qui s’est exprimé sur sa vision du futur de l’IA.

IA

Sur le sujet, il affirme ne pas être inquiet d’une potentielle apocalypse due à l’intelligence artificielle, joignant ainsi l’avis de Zuckerberg. C’est en tout cas ce qu’il a confié à la conférence TechCrunch Disrupt à San Francisco. Selon lui, le fait que quelqu’un construise « une intelligence surhumaine et que cela entraine toutes ces questions éthiques » est « injustifié et à la limite de l’irresponsabilité ». La question d’une intelligence surhumaine revient souvent dans les dystopies induites par l’IA car cela inclut que ces intelligences atteindraient un niveau de complexité qui ne leur permettrait plus d’être sous contrôle. Aussi, cela laisse entendre que ces intelligences ne seraient plus seulement des ordinateurs, mais des entités ayant une conscience proche de la nôtre, une intention et une morale (ou non). En tout cas, la théorie de l’intelligence surhumaine n’a pas l’air de séduire John Giannandrea.

Le futur et les séries telles que Black Mirror ont de beaux jours devant eux.

Source : The Verge