Nous connaissions déjà les propos des entrepreneurs visionnaires sur l’intelligence artificielle, comme l’exemple du « clash » entre Elon Musk et Mark Zuckerberg à travers Twitter. Mais début septembre a été marqué par les propos tenus par Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, sur l’intelligence artificielle. Une information relayée qui s’avère rare de la part de la Russie et d’un chef d’État.

L’intelligence artificielle est l’avenir, non seulement pour la Russie, mais pour toute l’humanité. Il s’agit d’opportunités colossales, mais aussi de menaces difficiles à prévoir. Celui qui devient le leader dans cette sphère deviendra le souverain du monde. – Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie.

Ces propos nous ont été relayés par le média russophone Russian Today lors d’une plénière d’une rentrée scolaire dans une école russe le 1er septembre. Si ces propos peuvent gonfler l’imagination des fans de la licence Terminator, ils n’ont rien d’originaux. En effet si l’on regarde l’Histoire des nations, ces dernières ont toujours fait la course aux technologies pour dominer sur sa région. Pour cela il suffit de revenir dans les années 50-60 et la course aux nucléaires par les nations victorieuses de la Seconde Guerre Mondiale.

Si les paroles de Vladimir Poutine ont été suivies par des paroles « altruistes » : « Si nous devenons des leaders dans ce domaine, nous partagerons ce savoir-faire avec le monde entier, de même que nous partageons nos technologies nucléaires aujourd’hui », il faut rappeler que les médias américains ne l’ont pas vu de cette manière tout comme Elon Musk :

Rappelons également pour l’entrepreneur fondateur de SpaceX, c’est du pain bénit sur ses « peurs » quant aux possibles utilisations de l’intelligence artificielle. Elon Musk fait partie des signataires de la lettre ouverte envoyée à l’ONU pour les mettre en garde sur l’utilisation des armes autonomes mortelles communément appelée « robots tueurs ». Ce qui fait directement écho à l’intelligence artificielle…

À l’heure actuelle, deux grands blocs s’affrontent sur les avancées de l’ intelligence artificielle : les États-Unis et la Chine. Quant à la France, il suffit de relayer les propos de Laurent Alexandre :