En mai, le CMS WordPress possédait 59,3% des parts de marché des systèmes de gestion de contenu, contre 6,2% pour Joomla et 4,9% pour Drupal. Proposant aussi un accès à plus de 46 000 plugins et 4 000 thèmes gratuits, WordPress domine clairement le marché et la concurrence. Et pourtant, d’autres tentent de se faire une place et de se frotter au géant bien en place, à l’exemple de Ghost.
Tout comme WordPress, Ghost est une plateforme de blogging open-source, ce lui permet d’être soutenue et améliorée par toute une communauté de développeurs. Lancé il y a quatre ans sur Kickstarter, le projet est assez avancé pour que son créateur John O’Nolan et ses collaborateurs puissent en proposer la version 1.0 sur Github. À ce sujet, O’Nolan déclare : « Il y a quatre ans, nous avons lancé Ghost sur Kickstarter en tant que petit prototype d’idée pour créer la prochaine plateforme de blogging open-source du web« . Un projet qui, bien qu’il n’ait « que » 4 ans, semble avoir l’ambition de concurrencer ceux qui sont bien en place. Le principal avantage concurrentiel de Ghost est son éditeur : il se compose d’une version en Markdown traditionnel, un langage de balisage, et est accompagné d’un éditeur baptisé Koening. L’éditeur se distingue grâce à au fait qu’il prenne la forme d’un éditeur dynamique que l’on gère à l’aide d’un système de blocs. Malgré l’avantage non négligeable son éditeur, Ghost a encore de nombreuses améliorations à faire pour faire évoluer le CMS, dont les options de personnalisation et la variété des outils (entre autres).
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Il est possible de télécharger Ghost afin d’en obtenir une version auto-hébergée, ou de tester le service gratuitement sous forme de version d’essai de 14 jours. Le CMS possède aussi une version payante dont le premier prix est de 19$ par mois, et pour ce qui est de la version Business (la plus chère), elle est proposée au prix de 199$.
Certaines entreprises utilisent déjà le CMS pour leur blog, à l’exemple de Tinder, Square, ou le blog VR de Mozilla. Reste à savoir si le fantôme réussira à s’inscrire dans le temps et à concurrencer les gros poissons.
Source : TechCrunch