J’avais déjà rédigé un article concernant la lutte de Facebook envers les sites tendancieux et les publications dites « clickbait ». Cependant si Facebook avait émis plusieurs règles pouvant être lues dans ses pratiques publicitaires, seules les publications avec une image ou une accroche avec une fausse promesse étaient concernées.

À présent les vidéos sont pointées du doigt. Les dérives sont légion si l’on prend la peine de suivre les pages « puant » l’escroquerie. Facebook souhaite, selon The Next Web, bannir deux pratiques largement utilisées et qui lèsent les utilisateurs.

La première concerne les publications avec une image sur laquelle se trouve un faux bouton de lecture. Par défaut, les vidéos sont lues automatiquement en fonction du scrolling. En voyant ce genre de publication, l’utilisateur est tenté de cliquer sur le faux bouton de lecture et se voit renvoyer vers un site Web. L’objectif pour le site escroc, c’est d’augmenter le trafic de son site, augmenter les pages vues et donc toucher plus sur les publicités présentes. Le système au CPM est souvent l’adage pour de nombreuses campagnes pub.

Facebook souhaite bannir les vidéos clickbait

Crédit : The Next Web.

La deuxième est tout aussi vicieuse. Les pages cherchant à augmenter leur trafic publient, cette fois-ci, bien une vidéo, mais dans laquelle elles incluent une image fixe qui reste plus ou moins longtemps. Derrière cette idée se cache l’algorithme de Facebook. En effet, celui-ci privilégie les publications avec une vidéo. Du coup les pages Facebook jouent avec celui-ci pour augmenter la portée de leurs publications.

En soi, Facebook subit sa forte promotion du contenu vidéo qu’il fait depuis maintenant trois ans. Les escrocs en ont profité pour détourner ce format à leurs objectifs qui n’est pas de rendre ou vendre un service, mais d’optimiser la vue des publicités sur leur site Web.
Ce n’est pas une lutte propre à Facebook d’éradiquer les pratiques de clickbait, mais bien à l’ensemble des régies publicitaires Web qui sont corrompues depuis longtemps. Le phénomène se développe avec l’augmentation des contenus présents sur le Web.

Source.