La nouvelle a été annoncée lundi dernier sur le site média de Facebook (Newsroom) : Marketplace s’ouvre à 17 nouveaux pays dont la France. C’est bien beau, mais qu’est-ce donc et à quoi ça va servir ? De plus il suffit de lire l’actualité et de voir la comparaison faite avec le site Leboncoin. Pourquoi ?

Alors tout d’abord, Marketplace est comme sa traduction peut le laisser deviner, un espace dédié aux petites annonces sur le réseau social afin de faire rencontrer acheteurs et revendeurs censés être non-professionnels. Mais on imaginer des abus sur ce point comme les autres sites d’annonces l’ont connu. Enfin c’est peut-être aussi son évolution afin d’engranger de nouveaux revenus. Car actuellement, Marketplace ne fait que la passerelle entre l’acheteur et le revendeur sans toucher de commission sur les ventes réalisées. C’est là où les médias français ont tous pointé l’angle de l’information : Facebook va concurrencer Leboncoin…

En toute logique, il est vrai que cette nouvelle fonctionnalité va concurrencer Leboncoin. Mais ce n’est pas nouveau. Rappelez-vous les débuts de Facebook, en tout cas lors de son déploiement vers 2009. Les premiers utilisateurs postaient d’affreuses photographies de leurs biens à vendre. Parfois, c’était des redirections vers le site de Leboncoin tout simplement. Après tout, c’était assez logique d’informer à ses connaissances, famille et amis que l’on vendait quelque chose. La confiance étant un élément majeure dans une négociation commerciale. Et c’est là où Facebook peut jouer sa carte. Si un produit vous intéresse et qu’il y a 4 personnes en commun dont des amis proches, la vente a des chances de se conclure car il y aura la confiance.

Autre point indéniable à Facebook, c’est les recommandations et suggestions liés aux centres d’intérêts et à la géo-localisation. L’algorithme de Facebook fonctionne tellement bien, que la suggestion d’un produit en vente sur Marketplace sera facilement proposée et de façon plus ou moins juste. Tandis que sur le site de Leboncoin, il faut aller chercher le produit. Ce qui signifie une envie au préalable.

Alors si Facebook joue la carte de Leboncoin en France, ce n’est qu’une amélioration d’un service qui était déjà possible de manière naturelle. Facebook le structure juste avec une fonctionnalité à part. Côté part de marché, c’est trop tôt pour savoir si Leboncoin risque de subir. Après tout Facebook a déjà lancé des nouveaux services qui sont tombés dans l’oubli par manque d’adhésion.

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