Cette nouvelle est à la fois fascinante et terrifiante. Une équipe composée de biologistes et de chercheurs en sécurité a réussi à infecter un ordinateur grâce à du code intégré dans un brin d’ADN.

L’ADN semble être un terrain de jeu très excitant pour les chercheurs de notre époque. D’un côté des scientifiques stockent un GIF dedans, de l’autre on édite des embryons humains pour leur retirer leurs défauts. Ici, c’est une nouvelle pratique à laquelle s’est prêtée l’équipe : hacker depuis de l’ADN.

Basée à l’Université de Washington à Seattle, l’équipe a créé le premier malware biologique. Les chercheurs ont intégré un logiciel malveillant dans un brin d’ADN acheté en ligne. Ils l’ont ensuite utilisé pour prendre le contrôle d’un ordinateur après qu’il ait lu cet ADN.

Les chercheurs veulent alerter sur le fait que des hackers pourraient un jour utiliser du faux sang ou des échantillons de salive pour accéder à ordinateurs et voler des informations à un commissariat, ou infecter d’autres données, qu’elles soient informatiques ou biologiques.

Il faut tout de même nuancer le résultat des chercheurs. Ces derniers, afin de pouvoir pénétrer dans l’ordinateur, ont désactivé ses fonctions de sécurité et ont aussi ajouté une vulnérabilité au programme utilisé. En l’état, l’intrusion est irréalisable dans un autre contexte que celui-ci.

Le but ici est surtout d’étudier une faille afin d’éviter qu’une situation similaire et vraiment malveillante ait lieu. La biologie et l’électronique se rapprochent chaque jour un peu plus et de nouvelles interactions vont voir le jour, avec de nouvelles portes d’entrée pour les hackers.

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