En amont de son introduction en bourse, Snapchat s’est vu offrir 30 milliards de dollars de la part de la firme de Mountain View pour une acquisition. Cette offre est restée dans le plus grand secret chez Snap, ressortie en interne après l’introduction seulement.

L’information partagée par Business Insider a été confirmée par trois personnes de l’entreprise ou proche de l’entreprise. Une nouvelle fois, Evan Spiegel, CEO de Snap, n’a pas montré d’intérêt à un possible rachat. En 2013, il avait déjà refusé la somme de 3 milliards de dollars à la société de Mark Zuckerberg.

Google s’intéresse à Snapchat depuis déjà plusieurs mois, étant déjà actionnaire du fait de son investissement effectué au mois de novembre 2016 via CapitalG. Néanmoins, la firme de Mountain View a décliné tout commentaire à ce sujet, de son côté Snap a déclaré au média TechCrunch que ces « rumeurs sont fausses. » Comme le précise le même média, il y a fort à parier que l’intérêt et la part du géant ainsi que les discussions n’étaient qu’à un stade préliminaire et ne sont pas allées plus loin.

Pourtant, la valorisation de Snap Inc avant et après son entrée en bourse n’a jamais dépassé les 20-25 milliards. Alors que son titre en bourse chute, une prise en considération de l’offre de Google n’aurait pas été négligeable.

Snap semble vouloir rester une entreprise dont la gouvernance et souplesse financière sont verrouillées par les deux cofondateurs. Evan Spiegel et Bobby Murphy ont posé des règles de vote telles qu’elles leur accordent le contrôle de leur société, sans aucun pouvoir accordé aux investisseurs.