En mai 2017, la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) condamnait Facebook à payer une amende de 15 000 euros. En cause, plusieurs problèmes qui incluent les données personnelles des utilisateurs : Facebook se fait plaisir en instaurant un suivi de navigation via un cookie avec un fonctionnement douteux. De quoi récupérer beaucoup de la data qualifiée, et contre le gré des intéressés. En ce moment, Facebook, Twitter et Google sont sous le feu des projecteurs pour des questions concernant directement le droit des utilisateurs. La Commission européenne n’a pas prévu de lâcher les 3 géants concernés, et continue de faire pression.

Bruxelles exige de leur part que ceux-ci révisent leurs conditions d’utilisateurs afin de clarifier et de mettre en lumière certaines pratiques un peu limites. Leurs conditions d’utilisation doivent donc être corrigées pour répondre aux demandes de la Commission qui souhaite une meilleure protection des utilisateurs. La commissaire européenne chargée du dossier, Vera Jourova, a déclaré à ce sujet : « certaines conditions imposées par ces compagnies américaines sont très défavorables aux consommateurs européens. S’ils veulent profiter du marché européen, ils doivent en suivre les règles. » La Commission reproche plusieurs choses à Facebook, Twitter et Google, dont le fait d’imposer aux utilisateurs qui les poursuivent de devoir le faire en Californie, et non dans leur pays. Bruxelles souhaite aussi que les 3 plateformes assument pleinement leurs responsabilités en cas de non-respect du droit des utilisateurs et créent un modèle capable de traiter le contenu illicite rapidement. Vera Jourova met donc la pression en ajoutant qu’elle « commence à perdre patience » et intègre à son discours la possibilités de « sanctions ».

Les 3 concernés ont jusqu’à fin septembre pour se mettre au pas, sans quoi les autorités concernées pourraient se réunir afin de réfléchir à une (grosse) amende. Il est important de ne pas céder de terrains face à ceux qui possèdent une grande partie de nos données et qui les font passer de main en main.

Source : TechCrunch