Une intelligence artificielle peut jouer, conduire des voitures, faire des clips, créer un faux Barack Obama, et même communiquer avec nous mais pas seulement…

À l’image des enfants qui s’inventent leur propre langage parfois, ces réseaux neuronaux seraient dotés de la même capacité. L’année dernière les chercheurs en IA de Google avaient découvert que leur programme Neural Machine Translation (GNMT) avait développé sa propre langue interne.

Dans un article publié sur le blog de Google il y a un an, un des chercheurs avait dit : « dans un groupe, nous avons vu une phrase avec le même sens, mais à partir de trois langues différentes (anglais, japonais, coréen). »

Ce qui signifierait que « le réseau neuronal doit encoder quelque chose en rapport avec la sémantique de la phrase plutôt que de mémoriser les traductions phrase par phrase (…) Nous interprétons cela comme un signe d’existence d’une interlingua (langue interne) dans le réseau. » Ce sont les déductions qu’en a fait Tech Titan un groupe spécialisé dans la sécurité informatique.

C’est toujours comme ça avec le progrès, il va toujours plus vite que l’on ne l’imaginait. Facebook a pu aussi observer ce phénomène d’interlingua entre deux chatbots développés pour imiter les humains. Dans un processus de négociation, ils ont fini par utiliser un langage qui leur est propre.

Le département Facebook sur l’intelligence artificielle (FAIR) a dû utiliser un modèle fixe qui imite les humains pour empêcher la négociation entre les bots qui se déroulait dans leur langage.

Cela ressemble à un mauvais blockbuster mais c’est la réalité, heureusement dans la réalité il y a toujours Will Smith…

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