Le projet Hyperloop, rêvé par Elon Musk, continue de faire son petit bonhomme de chemin vers des tests de plus en plus réalistes. Ce mode de transport novateur ressemble en certains points à un train, mais en mieux : il profite d’un sytème de lévitation magnétique et a pour objectif d’atteindre les 1200km/h. De quoi commencer à rêver un monde connecté par l’Hyperloop, à l’exemple d’un trajet San Francisco – Los Angeles en 35 minutes. Une des sociétés en charge du projet, Hyperloop One, a annoncé avoir réussi un premier test sur un module à taille réelle : du jamais vu, donc.

Le test a eu lieu dans le désert du Nevada, et résultat, le « pod » a réussi à atteindre une vitesse de 112km/h, et ce en lévitant au-dessus des rails. Même si la vitesse finale prévue est de 1200 km/h, l’objectif de ce test était surtout de valider le fonctionnement du tube à basse pression. Pour que la vitesse puisse être maximale dans le tube, il faut donc que ce dernier soit vidé de (presque) tout afin de ne pas ralentir la capsule. Suite à ce test, l’entreprise a déclaré : « En créant un vide total, nous avons littéralement mis le ciel dans un tube, comme si vous voliez à 60.000 mètres d’altitude. »

Et effectivement, difficile de penser le futur sans imaginer un nouveau moyen de transport ultra-rapide et ultra-efficace. À propos de la réussite de ce premier test, le co-fondateur et patron de l’entreprise, Shervin Pishevar, s’est exprimé « Pour la première fois depuis plus de 100 ans, un nouveau mode de transport a été testé ». Le prochain objectif de la société Hyperloop One est centré sur la vitesse : le même test sera réalisé, mais en essayant cette fois d’atteindre les 400km/h. Un beau challenge qui n’est pas tout de même pas pour demain.

Source : TechCrunch