Mon dernier article faisait déjà écho à la suppression d’emplois chez la plateforme de streaming musicale SoundCloud. Aujourd’hui, c’est Microsoft qui prévoit, via son CEO Satya Nadella, de licencier jusqu’à 3000 employés soit environ 2,5% des 128 000 employés dans le monde. Mais c’est surtout aux États-Unis et dans le service Marketing et Commercial que les licenciements vont avoir lieu.

Derrière cette réorganisation salariale, une volonté et un objectif de développer sa plateforme Cloud : Azure. Le cloud computing est un relais de croissance pour de nombreuses sociétés comme Amazon et Google. Microsoft s’est bien diversifiée depuis sa création, développer Azure est un moyen de se recentrer sur ces compétences qui ont fait sa force. Cependant, cette filiale n’est pas encore rentable. D’où l’intérêt de licencier dans certains services annexes. Ne dérogeant pas à la règle, c’est le service Marketing et Commercial qui en font les frais.

Mais le plan de restructuration devrait aller plus loin. En 2014, le CEO annonçait déjà vouloir licencier 18 000 personnes de sa filiale mobile. Puis 7 800 l’année suivante et 1 850 l’année dernière. Dans les faits, Microsoft est passé de 128 000 employés en 2014 à 114 000 en 2016. La courbe risque donc de diminuer encore ces prochaines années. Il faut rappeler que l’entreprise avait connu un fort recrutement entre 2013 et 2014, passant de 99 000 salariés à 128 000.

En combinant Azure et sa suite de logiciels Office365, Microsoft souhaite bien prendre une grande part du gâteau du marché du cloud computing qui est estimé à plus de 383 milliards de dollars d’ici 2020.

Source : Venturebeat / Statista.