Pourtant, aujourd’hui le chasseur de bons plans est devenu tendance, décomplexé, et même précurseur de cette consommation collaborative et communautaire qui fleurit de toute part : Blablacar, AirBnB, Le bon coin…
Les comportements de consommation évoluent et les shoppers cherchent dans les nouveaux services web ou mobiles un moyen de faire des économies dans tous les domaines. Places de marché dédiées aux coupons de réduction et sites de bons plans, l’offre promotionnelle digitale est disponible en quelques clics.

La chasse aux bons plans est devenue un sport national assumé

52% des foyers français sont prêts à recourir aux coupons de réductions online. Ils sont nombreux à être adeptes de sites de bons plans, au point de revendiquer leur addiction, comme cette utilisatrice de Dealabs, site de partage de bons plans à plus de 15 millions de visites par mois : « Je ne fais plus un seul gros achat sans vérifier auparavant les prix sur Dealabs. Une mine de bons plans mais aussi de conseils et avis sur les produits postés en deal. Site adopté par une bonne partie de mon entourage aussi, quand on y goûte on y retourne. »
Codes promo cumulables, offres de remboursement, plateformes de cashback comme Shoop, les astuces sont nombreuses pour optimiser ses achats, et encore plus durant les périodes clés : soldes, Prime Day et Black Friday. Le digital a dépoussiéré l’image du chasseur de bons plans accro aux coupons de réduction, il est aujourd’hui perçu comme un consommateur malin à qui l’on demande de précieux conseils. 67% des e-shoppeurs déclarent consommer plus grâce aux avis émis sur les plateformes communautaires et 70% estiment ces recommandations comme sûres et fiables. Dès lors, les sites communautaires de bons plans deviennent rapidement des réflexes shopping pour tout achat, et bien plus encore.

Le social shopping, entre e-commerce et réseaux sociaux

On ne chasse plus pour soi, on chasse pour les autres, pour le plaisir de dénicher LA bonne affaire et pour acquérir une certaine reconnaissance. Gagner de l’argent mais pas que, le chasseur de bons plans gagne en notoriété. À l’instar d’Instagram, Facebook ou Twitter, le “Dealabsien” poste par plaisir et espère récolter tous les suffrages. L’instantanéité des réactions et la course au like se sont répandues au shopping en ligne, avec ses codes et son propre langage. À 15h comme à 4h du matin, le chasseur de bons plans reste actif, rafraîchit sa page, clique, poste, partage sa meilleure trouvaille et espère que son deal deviendra « hot » (plus de 100 votes positifs) et surtout qu’il ne
« gèlera » pas (votes négatifs).

Pour les plus reconnus par la communauté, les deals postés peuvent avoir une portée plus importante, jusqu’à déclencher l’acte d’achat. Toutefois, contrairement aux influenceurs sur Instagram ou Youtube, les publications de ces social shoppers ne peuvent être sponsorisées. Cette confiance est d’autant plus importante que les social shoppers ne perçoivent aucune rémunération, ils postent dans l’intérêt de la communauté.

Nouveau défi pour les retailers : intégrer ces nouveaux leviers d’acquisition dans leur stratégie. L’utilisation des réseaux sociaux en tant que nouveaux marchés en ligne se développe de plus en plus, avec des expérimentations plus ou moins concluantes, il y a quelques mois, Twitter retirait ses boutons “acheter” alors que Facebook et Instagram conservent pour le moment, ces nouveaux formats de ventes directes. Et si la véritable valeur portait tout simplement sur la qualité du contenu ? Pour intégrer de façon efficace ces plateformes de social shopping, il ne suffit plus de barrer un prix gonflé pour le rendre attractif, il faut proposer un contenu de qualité, de “vrais” bons plans. L’enjeu : convaincre les social shoppers qui veillent à la qualité des bons plans, leur proposer les meilleurs produits au meilleur prix.

Cette tribune vous est proposée par :
Hélène Long – Chargée de Communication de Dealabs. Dealabs est le premier réseau social de partage de bons plans en France avec plus de 15 millions de visites par mois, 14 000 deals postés par mois et plus de 276 000 membres actifs.