Des chercheurs de l’université de Northwestern ont implanté des ovaires imprimés en 3D dans une souris. Cette dernière a récemment donné naissance à des bébés en parfaite santé.

À terme, les scientifiques espèrent pouvoir utiliser une technique similaire pour des femmes faisant face à des problèmes de fertilité. L’étude publiée le 16 mai dans Nature Communications présente la méthodologie employée. L’équipe a remplacé les ovaires ‘naturels’ de la souris par d’autres imprimés en 3D. Ces ovaires ont réussi à supporter les follicules ovariens ainsi que les oeufs suffisamment longtemps pour que la souris puisse ovuler, concevoir, et enfin donner naissance.

Lors de précédentes études, les ovaires ne tenaient pas suffisamment longtemps pour qu’une naissance puisse aboutir. Ici, les chercheurs de l’université de Northwestern ont réussi une prouesse grâce à la structure du matériau utilisé pour l’impression 3D. Il fallait trouver une matière organique qui ne serait pas rejetée par le corps de la souris, sans pour autant créer quelque chose de trop fragile pour une transplantation chirurgicale. Ici les ovaires ont été réalisés en plusieurs couches avec du collagène.

Cette même technique ne peut être appliquée à l’Homme car les follicules sont plus grands que chez la souris et ils grandissent trop rapidement pour que la forme s’adapte. S’il y aurait aussi des risques pour la transplantation, les recherches vont se poursuivre et la preuve que le concept fonctionne est déjà une belle avancée.

Alors que des agneaux prématurés naissent à partir d’utérus artificiels, la science évolue dans le sens où peut-être, un jour, toutes les femmes pourront concevoir un enfant à chances égales.

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