C’est l’un des chevaux de bataille de Facebook depuis le début de l’année : améliorer l’information sur son réseau social. C’est d’ailleurs l’un des grands points avancé dans la feuille de route de Mark Zuckerberg écrite sur Facebook en février 2017 : Building Global Community > Informed Community.

La mission de Facebook étant de « connecter le monde », il faut pour cela que les informations communiquées dans les fils d’actualités des utilisateurs soient conforme à sa politique. Surtout, c’est que Facebook (mais également Google) a fortement été critiqué pendant les Présidentielles aux États-Unis. L’accusation, c’est d’avoir favorisé la mise en avant d’articles « clickbait » et « fake news » sur les deux candidats. Cette critique a surtout été avancée par le camp des Démocrates. Logique vous me direz suite à leur défaite.

Nous travaillons constamment à déterminer quelles publications utilisent le « clickbait » afin de les montrer le moins souvent. – Arun Babu, Ingénieur chez Facebook.

Concrètement pour diminuer les contenus ne répondant pas aux critères, Facebook travaille sur son algorithme pour comprendre et identifier les textes et titres « clickbait » sur les partages de lien. Si le titre exagère le contenu, retient trop l’information pour faire du « teasing » ou emploie trop de superlatifs, ces publications verront leur référencement diminuer sur le fil d’actualité.

Pour Facebook, c’est une mission à long terme, car elle consiste à regrouper et à analyser des milliers de titres et messages « clickbait » pour pouvoir reconnaître automatiquement les prochains et les déclasser. C’est le même fonctionnement que les Webmails et les filtres à spam.

Source : Facebook Newsroom.