Alors que nous vous parlions récemment du discours de Bill Gates à propos d’une taxe robot, la réflexion sur l’automatisation des taches professionnelles continue. Dans le cadre d’un programme de recherche sur l’automatisation et ses effets potentiels, le McKinsey Global Institute dévoile plusieurs résultats clefs. Selon l’institut, l’automatisation est en route, mais il faudra quelques années avant de la voir impacter les différents secteurs professionnels.

Le McKinsey Global Institute révèle que la moitié des tâches professionnelles pourraient être effectuées par une machine. Depuis quelques années, les ordinateurs nous offrent déjà une approche différente et automatisée du calcul, et tout les avantages que nous connaissons. En plus de cela, les machines seraient bientôt capables d’accomplir des taches demandant des capacités cognitives : jugement tacite, détection d’une émotion, ou même conduite. La transformation des métiers ne concerneraient donc pas seulement les métiers ouvriers, mais aussi les designers de mode, les banquiers, les directeurs, etc. Difficile d’imaginer que les machines seront non seulement présentes à part entière dans nos vies personnelles, mais aussi dans notre vie professionnelle.

En France, plus de 40% des tâches effectuées par un humain dans le cadre professionnel pourrait être remplacées par les actions d’une machine. Les activités prévisibles et dont le cadre est structuré, à l’exemple de la collecte et l’analyse de données, seraient très susceptibles de suivre cette transformation.

Cependant, l’apparition des machines dans nos vies professionnelles n’est pas pour demain non plus. Le McKinsey Global Institute prévoit les impacts de l’automatisation pour 2055, année vers laquelle plus de la moitié des activités professionnelles seraient automatisées. Les différents secteurs pourraient être touchés avant ou après cette dates, en fonction de plusieurs facteurs, comme les conditions économiques, les salaires et les compétences.

Il va nous falloir apprendre et réapprendre : apprendre à compléter le travail des machines, et vice versa, et réapprendre à faire notre travail.

Pour aller plus loin : un tableau interactif sur les pays touchés par l’automatisation.
Source : McKinsey Global Institute