Un utérus artificiel sous forme de sac a été utilisé sur un agneau prématuré pendant plusieurs semaines. Ce système pourrait résoudre le problème des enfants nés prématurés qui n’ont pas le temps de se développer et ainsi réduire la mortalité infantile.

En effet, d’après Alan W Flake, chirurgien foetal à l’hôpital des enfants de Philadelphie ce système pourrait « prévenir la grave morbidité subie par les nourrissons extrêmement prématurés en offrant potentiellement une technologie médicale qui n’existe pas actuellement. » Dans l’étude menée par son équipe, les agneaux ont pu survivre jusqu’à quatre semaines dans ce ‘biobag’. Cela leur a donné assez de temps pour développer de manière significative leurs poumons et d’autres organes vitaux.

Le sac est rempli de liquide amniotique et il pompe du sang à travers un dispositif artificiel relié à son cordon ombilical. Il assure aussi l’échange l’oxygène / dioxyde de carbone.

Après 28 semaines, on estime que le nourrisson a passé un seuil pour se développer sainement. Le constat est simple : environ la moitié des bébés nés avant 24 semaines survivent en contractant des malformations qui les amèneront à une vie de suivis médicaux intenses. Quatre semaines de développement supplémentaire sont donc essentielles.

Comme la technologie CRISPR, ce « biobag » pourrait être un progrès sans précédent. L’appareil vient d’être breveté et les demandes d’essais plus poussés sur des animaux sont en cours auprès de la FDA (Food and Drug Administration).

Pour accéder à l’étude dans son intégralité.

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