La lutte contre les « fake news » : suppression de 30 000 comptes Facebook

Après les élections présidentielles américaines en novembre 2016, Facebook a été vivement critiqué à propos des « Fake News ». Le réseau social a été accusé de laisser grandir de fausses informations, et de ne proposer aux internautes que des informations en accord avec leurs opinions. Et si le grand F avait influencé les résultats de l’élection en laissant publier des « hoax », des « fakes » ? Progressivement, le réseau social prend des mesures.

Depuis ces accusations, la lutte contre la désinformation massive présente sur le réseau est lancée. En décembre, Facebook a améliorer le bouton de signalisation de contenu afin de permettre aux utilisateurs de signaliser une information si celle-ci leur semble fausse.

Le 13 avril, Facebook a fait connaître ses dernières mesures dans un billet diffusé sur le blog. Seront visés en priorité les comptes « fakes » aux champs d’action et à l’influence larges. Facebook va se baser sur les publications à la chaines ou l’augmentation soudaine de l’activité d’un compte. Le but est de restreindre la diffusion de spam, désinformation ou de contenu qui pourrait sembler trompeur pour l’internaute. Un peu à la manière de Google qui a mis en place l’algorithme Panda en 2012, Facebook souhaite privilégier un contenu informatif pertinent et qualitatif. En accord avec l’application de ces mesures, le réseau social a déjà supprimé 30 000 compte « fakes » en France. Facebook promet donc de s’attaquer à l’authenticité des comptes en luttant contre les « bots » qui peuvent créer des comptes ou diffuser du spam massivement.

Facebook fait le choix de s’associer à huit médias français, à savoir : Le Monde, AFP, BFM-TV, France Télévisions, France Médias Monde, L’Express, Libération et 20 Minutes.
Dernièrement, le réseau social a mis en place un certificat de journalisme, que chaque utilisateur peut passer après une formation. Le diplôme est remis au format PDF et reconnu par… Facebook, et concerne majoritairement l’utilisation des fonctionnalités du réseau. Un diplôme en carton qui passe au-dessus de l’éthique journalistique.

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