Alors que l’environnement des élections américaines a été montré du doigt sur la scène internationale pour son vaste lot de fake news, les géants de la technologie semblent vouloir réagir rapidement et de manière efficace. En Allemagne Facebook vient d’étendre son projet-test de filtre pour fake news avec un déploiement prévu pour les semaines à venir.

Lancé au cours du mois de décembre aux États-Unis, cette fonctionnalité permet à tout utilisateur du réseau social de signaler un contenu comme « fake news » et d’en informer la communauté. Pour accompagner cette gestion collaborative, Facebook s’est aussi reposé sur la participation d’une organisation tierce qui pourra afficher un avertissement sur une publication.

Google a lui aussi proposé sa solution. Le moteur de recherche affiche désormais une étiquette ‘fact-check’ dans sa section actualité. Pour l’instant elle n’est visible que pour les utilisateurs situés aux États-Unis et au Royaume-Uni.

En Allemagne, Facebook va intégrer la solution de Correctiv pour détecter les fausses informations. Si pour l’instant l’organisation n’est pas membre signataire du « fact-checkers’ code of principles, » le processus est actuellement en cours.

États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne … La prochaine étape pourrait très bien être la France. Nous avons un large paysage de médias où il serait parfois bon d’identifier la véracité de certains faits. Souvent les émissions de Yann Barthès (Le Petit Journal et Quotidien) ont pointé du doigt des publishers lançant une information fausse, sans jamais la corriger derrière. En plus d’informer les utilisateurs des réseaux sociaux, on pourrait aussi envisager une pénalité sur le reach accordé à ces publications. À suivre…

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