2016 est une année compliquée par son contexte d’état d’urgence généralisé. Une année dure qui met la peur au coeur des choix et qui semble faire vaciller le monde.

Ça c’est le côté obscur de la force.

L’autre côté est fait de résistance, de révolte et d’envie de percer ce voile noir pour faire pencher la balance du bon côté.

On ne va pas s’amuser à agiter ici des fanions rouges de panique qui sont inutiles autant que paralysant. Bornons nous donc à constater que 2016 est une année charnière qui nous est présenté par les poètes et les musiciens comme la fin d’un cycle.

La fin d’un cycle?

La rubrique nécrologique de cette année est saisissante. Une longue liste de musiciens pleins de talents et un nombre important d’artistes majeurs, clefs de voûte d’écoles musicales.

Des artistes majeurs qui ont marquées l’industrie de la musique, mais qui ont aussi impactés nos vies.

Prince , coincé entre james Brown et Jimmy Hendrix à non seulement crée une forme unique de pop, révolutionné la production musicale mais aussi crée un lifestyle inspirant pour toute une génération.

David Bowie à fait aussi beaucoup pour le rock. Mais plus que cela, il a poussé l’idée du storyteling dans la musique avec la création de personnages choquants pour certain, magique pour d’autre.

Il a non seulement crée des œuvre d’arts sonores complexes avec Tony visconti, mais probablement pesé dans la vision que peu avoir ces fans sur les questions du transgenre ou de l’homosexualité.

Léonard Cohen aussi à frappé par ces mots de poète son public et laisse la case qu’il à créee vide.

Enfin George Michael que l’on a encore du mal à mettre dans la case « génie de la pop », a su lui aussi construire une œuvre musicale complexe dans le cadre étroit de l’entertainment comme nous l’explique Mark Ronson:

“George Michael’s Soul” by @MarkRonson 

Les jeunes ça comprend rien à la musique

Chacun d’entre nous laisse une partie de sa vie coincée entre les pages de cette histoire qui s’achéve. Une génération voit sa musique quotidienne, la bande son de sa vie se hisser au rang de culture musicale historique.

Un point de bascule entre la nostalgie et l’enseignement.

Parions donc sur une grosse augmentation des ventes d’albums vinyles de George Michael, David Bowie ou Prince dans les mois qui viennent.

Des albums qui vont permettre aux quadragénaires de faire écouter à leurs enfants des artistes fondamentaux de l’histoire de notre pop culture. Pas de doute que nos ados trouveront ça « tellement 2016 ! », mais on s’en fout, les jeunes ça comprend rien à la musique de toute façon.