Pour la plateforme sociale Facebook, la terre promise se trouve en Chine. Promise à quoi ? Au marché de plus d’un milliard de personnes. Autant de monde susceptible de se créer un compte Facebook. Mais depuis 2009, Facebook et nombre de ses consœurs se sont fait sortir du pays, coupant court à la mission que s’est donnée la plateforme : « connecter le monde ».

Derrière cette mission philantro-lucrative (ahem), Facebook souhaite atteindre les 5 milliards de membres en 2030. Mais pour séduire la Chine et ses règles strictes en matière d’information, la plateforme sociale a développé un outil permettant de censurer des publications, des tendances et sujets au niveau géographique. Une belle manière de tendre la main au gouvernement chinois !

 

Si pour le moment Facebook n’utilise pas cet outil, l’accès serait cependant transmis à une partie tierce entre la Chine et Facebook. Une compagnie indépendante qui ferait respecter la règlementation du pays en vigueur sans pour autant donner et permettre au gouvernement d’être omniscient. La frontière semble être mince…

Aux défenseurs légitimes de la liberté d’expression et des bien-pensants qui pourront se soulever au développement d’un tel outil, il ne faut pas se tromper la mission et vision de Facebook. Nous avons parfois tendance à oublier ou s’approprier des outils conçus à titre privé. Tout comme chacun conçoit ses règles dans sa maison, il en est de même pour Marc Zuckerberg sur sa plateforme. La question de l’éthique restant subjective.

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