La sur-information est bien réelle, à l’instant où vous lisez ces lignes des millions de publications, tweets, articles sont lâchés sur le web. En quoi est-ce un problème ? Le temps des médias uniques est révolu et c’est plutôt une bonne chose pour la diversité des opinions et des sujets. Cependant il y a une conséquence négative à cette sur-information. Celle-ci est relevée par une étude de l’université de Stanford aux États-Unis.

Quid du constat de l’étude ? Les adolescents, ces digital natives ne distinguent pas un contenu sponsorisé d’une information neutre ! C’est en effet 82% des 7 804 étudiants interrogés (du collège au lycée) qui ne jugent pas la crédibilité d’un article écrit par le dirigeant d’une banque…

 

Pour les interrogés, la crédibilité d’une information en ligne à travers un tweet se base plus sur la quantité de détails et de la qualité de la photo attachée que la source même du tweet.
Si les contenus rédactionnels sont cités par l’étude, il en est de même pour les photographies avec l’exemple d’un cliché de fleurs pris à Fukushima (après l’accident nucléaire). Les étudiants ont fait une association d’idées entre l’accident et le cliché de ces fleurs déformées. Le tout sans aucune source, ni mention de l’auteur. Ont-ils raison ou ont-ils tort ? Nous ne pourrons l’affirmer comme le contredire…

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Faut-il pour autant blâmer les contenus sponsorisés ou les tribunes rédigées par des dirigeants, des consultants ? Cela serait faire également une rapide association entre des contenus avec des objectifs commerciaux et une opinion, une parole d’expert cherchant à soulever le débat, la réflexion.

Du coup, ici la source de l’étude…