La semaine dernière, le studio hollywoodien Warner Brothers a demandé par erreur à Google de retirer son site des résultats de recherche.

D’autres sites ont été intégrés à la liste demandée par le studio pour des adresses appartenants à Amazon, Sky, et même IMDB. Warner Bros, comme beaucoup d’autres sociétés, a fait sous-traiter la gestion des demandes de suppression des contenus illégaux à l’entreprise Vobile. Chaque mois, cette dernière doit gérer des centaines de milliers de demandes de démantèlement.

Dans son rapport sur la transparence des informations, Google donne un grand nombre d’informations sur les données gérées par Vobile. En tout, entre octobre 2012 et septembre 2016, ce ne sont pas moins de 14 millions de demandes d’URL à supprimer qui ont été effectuées, pour retour favorable sur un peu plus de 10 millions d’adresses (72,7%). Les titulaires de droits d’auteur que l’on voit revenir le plus souvent étant Netflix, Warner Bros, ou encore Paramount.

Le problème des outils comme celui proposé par Vobile est qu’ils reposent sur un système en grande partie automatisé. Ainsi, certaines demandes sont loins d’être légitimes et impliquent des partenaires des marques émettrices. Par exemple, Warner Bros a effectué des demandes concernant les films Dark Night, et The matrix. Les sites impliqués par cette demande étant Amazon.com, warnerbros.com. Dans leurs chutes, ces demandes entrainaient des liens de sorties renvoyant vers les sites de Sky Cinema, et IMDB. Par chance, la firme de Mountain View a refusé le retrait des URLs pour Amazon, Sky et IMDB.

En revanche, les adresses hébergées sur le site warnerbros.com sont toujours en cours d’examen. Peut-être dans le but de donner une petit leçon au studio hollywoodien.

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