Une récente étude américaine portant sur les comportements psychologiques des utilisateurs de Tinder révèle une estime de soi et une perception de son corps très intéressante. Intitulée « Love me Tinder » (référence au western américain avec Elvis Presley et sa chanson éponyme), l’étude met en avant que les utilisateurs pourraient avoir une plus mauvaise perception d’eux-mêmes que les non-utilisateurs !

Tinder, c’est l’application de rencontre qui a rendu populaire le « swipe » en faisant défiler de gauche à droite les profils afin de rentrer en contact ou non. Alors, comment justifier une proportion plus grande à une mauvaise estime de soi et de l’image de son corps sur ce genre d’app ? Voici ce que résume l’auteur de l’étude :

« Les gens vivent dans un monde surréaliste, avec la création d’idéaux et d’attentes inatteignables dont personne ne peut répondre. Cela crée un besoin constant 24/7 pour l’impression et la gestion de l’apparence. » – Jessica Strübel.

Cette étude a été effectuée sur un échantillon de 1 317 étudiants américains, dont une centaine utilise Tinder. Ils ont été interrogés sur leurs rapports à leur corps, l’estime de soi au global, le ressenti des autres personnes et la façon dont ils internalisent leurs sentiments. Ceux utilisant Tinder étaient plus insatisfaits de leur corps et plus objectifs sur leur manière d’appréhender leur apparence.

C’est sur les hommes utilisant Tinder, que l’étude révèle les chiffres les plus bas sur l’estime de soi… Une donnée qui repousse les précédentes études sur la beauté et l’estime de soi. Ces dernières mettaient en évidence une pression sociale touchant plus les femmes. Pour le co-auteur de l’étude, cela montre que les hommes doivent être les nouveaux sujets de ce genre d’étude. Alors que cela faisait plus de 40 ans que les femmes en étaient l’unique sujet…

Bémol à relever, le faible échantillon d’utilisateurs de l’application qui dénombre plus de 50 millions d’utilisateurs ! Mais pour une psychologue il faut noter que :

« Ces premiers résultats nous avertissent d’une relation négative possible entre l’estime de soi et l’utilisation de Tinder, et qu’une recherche supplémentaire est certainement justifiée. » – Lisa Orban.

Source.