Internet a démocratisé la célébrité, tout le monde le sait : il suffit de regarder le nombre grandissant de blogueurs et de youtubeurs autour de nous. Influenceurs, ils sont devenus de nouveaux médias pour les marques, leur permettant de faire la réclame de leurs produits/services de manière camouflée en échange d’avantages en nature ou de remerciements financiers.

Le nombre de followers est le nouveau nombre de téléspectateurs.

Dans la même logique d’achat publicitaire, une marque sera prête à payer x € à une blogueuse pour qu’elle partage une belle photo sur Instagram accompagnée d’un commentaire positif sur le produit.
Mais alors qui croire ? Le temps de l’innocence semble révolu, les internautes ne sont plus dupes et se méfient de plus en plus des « coups de cœurs » de leurs blogueurs préférés.

Une enquête s’est formée autour de quelques youtubeurs ventant les mérites d’une marque de voiture dans leurs vidéos. Les intéressés auraient touché une somme allant de 20 000 à 100 000 € en échange de leur contribution selon LeMonde.

Cette affaire n’est pas isolée et modifie le regard que chacun portait sur les influenceurs. Vus comme des leaders d’opinion et de réelles références dans leur domaine, ils pourraient avec le temps souffrir d’un manque important de crédibilité et de partialité.

Les influenceurs sandwich

Quand certains se font racheter par des marques (Webedia a racheté il y a 6 mois Norman et Cyprien) d’autres clament leur indépendance en précisant sur leurs posts que ceci n’est pas de la publicité, mais comment en être certain ?

Si la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Repression des Fraudes), le ministère du commerce et d’autres acteurs tentent de réguler ces situations, l’arme principale contre ce genre de pratiques reste la déontologie de chacun.