Plus tôt cet été Facebook avait discrètement présenté à quoi ressemblerait la prochaine version de Facebook Notes, son outil interne de publication d’articles. Une photo de couverture plus sexy, une interface simple d’utilisation, la possibilité d’intégrer des images, des titres, ou encore des hyperliens.

Facebook Notes mis à jour blog

Partager des recettes, réagir sur l’actualité, résumer ses vacances et les partager avec ses amis proches… Nombreuses sont les possibilités que présente Facebook dans le communiqué publié sur son blog. « Facebook a toujours été un endroit pour partager vos humeurs avec vos amis, et Notes est une superbe façon de le faire. Par exemple, Jeff Nunokawa (voir photo de couverture) apprécie l’écriture créative, et chaque jour depuis 2007, il écrit un message inspiré d’une citation. Grâce à cette mise à jour de Facebook Notes, Jeff a à présent un meilleur outil pour illustrer ses mots et les partager avec ses proches ».
La mise à jour étant d’ores et déjà accessible sur Facebook.com/notes, les anciens articles n’ont pour l’instant pas été adaptés avec cette nouvelle présentation. En revanche, la possibilité de publier des articles depuis une page Facebook reste encore sur l’ancienne version.

Le titre un tantinet misogyne (ou réaliste) n’est que le résumé de ma réaction en lisant la note publiée par Facebook. « C’est bien, mais à qui cela s’adresse ? », et bien je suis allé voir qui avait déjà utilisé l’outil dans mes amis Facebook, et je dois avouer que je n’ai pas été déçu. J’ai croisé plus de poèmes infâmes sur le mal-être adolescent de mes ami(e)s que de sujets de fond traités. De ces derniers, il y en a tout de même quelques-uns. Des avis sur l’affaire Dieudonné, des billets d’humeurs sur le community management ou le digital dans sa globalité. Mais de l’interface et des fonctionnalités que propose Facebook Notes, je pense que comme pour la mode, nous allons assister à un éternel recommencement. Le seul hic, c’est que les jeunes sont beaucoup plus violents verbalement aujourd’hui sur les réseaux sociaux qu’ils ne l’étaient à mon époque.