Nous ne vivrons pas de déploiement à grande échelle avant des années, mais c’est un sujet qui fait couler beaucoup d’encre et fait travailler de nombreux claviers depuis quelques mois : les voitures sans chauffeur. C’est plus un sujet sociétal entre géants de la technologie et de l’automobile contre pouvoirs publics et citoyens pour l’instant. Le sujet amène son lot d’interrogation sur la responsabilité des personnes dans la voiture et celle des autres personnes et surtout sur l’aspect sécurité. Conscient de ce flou, Google a déposé le 15 septembre 2015 un brevet permettant au conducteur de reprendre le contrôle du véhicule en cas d’urgence.
Le brevet présente un levier, comme pour un clignotant, permettant à la personne présente sur le siège conducteur de pouvoir reprendre la main sur le pilote automatique de la Google Car. Le brevet inclut aussi un comportement plus ‘intuitif’ en cas d’urgence. Lorsque la pédale de frein ou le volant sont soudainement touchés et avec force le contrôle manuel s’active.
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Ce brevet pour la Google Car nous présente aussi une autre facette de l’utilisation des voitures sans chauffeur : tout ne sera pas automatique. Garer sa voiture dans son garage, dans un parking souterrain, emprunter des routes qui ne sont pas encore sur GPS, etc. En somme, le mode sans conducteur reviendrait à un simple pilote automatique pour la voiture de Google. Ajouter une possibilité d’intervention humaine ne ferait pas seulement de la firme de Mountain View un pionnier de la voiture sans chauffeur, mais aussi la première entreprise née du digital à entrer dans l’industrie automobile !