Les campagnes de dénonciation sont récurrentes de la part de l’ONG Greenpeace qui lutte pour la protection de l’environnement.
Certaines mêmes de ses campagnes média sont devenues des cas d’écoles en terme de créativité et d’engagement. Pour une marque, se voir dénoncé par Greenpeace peut se révéler être une belle atteinte à son image. Souvenez-vous de la campagne « Nestlé Killer« .

Greenpeace campagne Nestlé Killer

Campagne Nestlé Killer

Mais si Greenpeace s’attaque à des marques « physiques », elle dénonce également le Web et son impact écologique néfaste sur l’environnement avec son rapport : #ClickClean or Dirty ?

Greenpeace : #ClickClean or Dirty ?

Dans un rapport publié en avril, Greenpeace liste les entreprises devant leur succès au monde de l’informatique et d’Internet et leur impact sur l’environnement.
On pense immédiatement à Google, Microsoft, Apple, IBM ou encore Facebook. Dans ce rapport intitulé « Your Online World: #ClickClean or Dirty », l’ONG dévoile les sources énergétiques utilisées par les différentes firmes de l’informatique et d’Internet et donc les sources dites propres ou sales (nucléaire, organique).

Greenpeace s’est doté d’un site Web dédié à ce rapport et énumère de manière très lisible les entreprises et l’origine de leurs ressources énergétiques le tout avec une notation allant de A (pour les énergies propres) à F (pour les énergies néfastes).

On en vient aux entreprises bien connues que sont Amazon et Twitter (entre autres) qui ne comptablisent pas de très beaux résultats selon Greenpeace. En effet, ces dernières ne sont pas de bonnes élèves en matières de #ClickClean selon l’ONG :

Greenpeace #ClickClean Amazon

La note #ClickClean d’Amazon

Greenpeace #ClickClean Twitter

La note #ClickClean de Twitter

Si je mets en avant ces marques dans cet article, ce n’est pas parce que j’ai une quelconque « dent » contre elles, mais seulement, car elles sont familières dans notre quotidien (quoi, tu tweet pas !) ou dans notre esprit. D’autres marques du Web n’obtiennent pas de bons résultats comme Verizon, HP ou encore Oracle.

L’objectif de ce rapport #ClickClean or Dirty ? pour Greenpeace est de faire prendre conscience à ces marques de leur impact sur l’environnement avec l’utilisation de gigantesques serveurs tout en mobilisant l’opinion publique.
Si vous souhaitez lire le rapport, cliquer sur le lien #ClickClean or Dirty ?

#ClickClean : une vidéo WTF

En plus de ce rapport, Greenpeace a collaboré avec une agence américaine Via Agency pour réaliser une campagne Web avec une vidéo (un peu WTF) avec l’artiste Reggie Watts combinée à de l’achat d’espaces sur les réseaux sociaux :