Généralement représentés par Spotify et le français Deezer, ces services ont la cote dans l’actualité.

En toute légalité, ils sont le plus souvent présentés comme solution à la transformation de l’industrie musicale de ces dernières années.

Comment font-ils pour survivre face au piratage, à la musique gratuite, et à la concurrence alors qu’ils n’arrivent pas à dégager de bénéfices ?
C’est très exactement à l’aide de ces trois points que subsiste une possibilité de « révolution ».

Nous connaissons actuellement les services annexes tel que Grooveshark, Soundcloud, Whyd, HypeM, PeachR, Rdio et d’autres qui cohabitent avec ces mastodontes. Mais également les grands du web comme Google (Pandora), Apple (Itunes), Microsoft et Amazon qui n’ont pas abandonné le secteur.

Cependant depuis une semaine ce sont d’autres noms qui agitent l’actualité et qui semble t-il, font peur aux leaders du marché.
Spotify et Rdio ont décidé de prendre les devants et de lever la restriction d’écoute en proposant maintenant un service d’écoute illimité.
Cette même offre qui avait été abandonnée en 2009 par Deezer au profit du freemium.

Ce changement suffira-t-il face à Beats music et Baboom ? Ces deux noms vous disent quelque chose ? Bien qu’encore en « pre-release » ils agitent la toile depuis quelque temps.

Beats music présente un service, totalement payant, sans publicité, ou la musique pourra être recommandée par des experts du secteur et sera également adapté au lieu, à l’activité, à l’entourage, au genre de musique, à l’age…La plateforme nous promet ainsi une bonne qualité de contenu et va utiliser une stratégie marketing ultra-agressive pour le promouvoir.
Ce service qui va diffuser un spot publicitaire pendant le superbowl a également l’avantage d’être propulsé par une des marques les plus connue et appréciée auprès des jeunes dans le secteur musical, Beats by Dre.

Il est possible de découvrir et profiter de ce service à partir d’Aujourd’hui (21 Janvier 2014) aux USA.

BeatsMusic

 

Le deuxième nom, Baboom, bien moins évocateur que le précédent, n’est cependant pas à négliger. Peu d’info sont véhiculés autour de ce service vendu comme un mix entre Spotify et Itunes par son créateur Kim Dotcom.

Ce nom ne vous dit rien ? Megaupload ? Oui, cette future plateforme est bien le nom du nouveau projet de cet homme d’affaires à la réputation connue de tous.
On a donc pas de mal à imaginer la raison pour laquelle ce service fait peur et on attend avec impatience la sortie.
La RIAA (Recording Industry Association of America) ne doit pas dormir sur ses deux oreilles.

En attendant on peut profiter du prototype (un peu vide), mis en ligne hier (20 janvier 2014) et s’inscrire pour être au courant lors du lancement.

Baboom