La prochaine mission lunaire de la NASA se précise. L’Agence américaine vient en effet de tester son rover VIPER, qui devrait être lancé vers notre satellite en décembre 2022. Il aura pour objectif d’y trouver et de récolter un échantillon d’eau glacée.

Une mission historique en préparation

Prévue en 2024, la mission Artémis III de la NASA enverra la première femme sur la Lune grâce à la fusée surpuissante SLS. À terme, l’agence spatiale prévoit plusieurs missions de ce type afin de mieux étudier notre satellite, mais aussi dans le but de préparer l’exploration de Mars. Le site d’alunissage de cette mission est prévue dans le pôle sud de l’astre, et lorsque les astronautes y poseront le pied, un petit rover aura déjà foulé l’endroit.

Appelé VIPER (Volatiles Investigating Polar Exploration Rover), il fait à peu près la taille d’une voiture de golf et devrait être acheminé à la Lune à la fin de l’année 2022. Il vient d’ailleurs d’être testé avec succès au Glenn Research Center de la NASA, situé à Cleveland dans l’Ohio.

Un rôle déterminant pour l’avenir de l’exploration spatiale

Ce centre de recherche est doté d’un sol reproduisant les conditions lunaires. Ce test a permis aux chercheurs de récolter les données nécessaires pour analyser la traction de VIPER ainsi que ses roues. Par ailleurs, les scientifiques et ingénieurs vont pouvoir étudier les différentes méthodes pour parcourir les pentes abruptes afin d’établir la plus efficace, mais aussi déterminer le besoin en énergie du rover lors de l’exécution de certaines manœuvres.

La mission de VIPER sur la Lune est vitale pour le futur de la conquête spatiale. Le véhicule sera chargé d’explorer le pôle sud du satellite, mais aussi d’y trouver de l’eau glacée. “La clé pour vivre sur la Lune est l’eau, comme ici sur Terre”, a expliqué Daniel Andrews, chef de projet de la mission VIPER.

En effet, la présence d’eau glacée sur la Lune a été établie il y a dix ans, et les scientifiques souhaitent désormais savoir si notre satellite contient assez de ressources pour que l’Homme puisse y vivre. “Ce rover nous aidera à répondre aux nombreuses questions que nous avons sur l’endroit où se trouve l’eau et sur la quantité qu’il nous reste à utiliser”, a conclu le chercheur.