C’est une excellente nouvelle pour la recherche en Union Européenne. Plus précisément, la Commission européenne, décide d’accorder une aide record de 1,75 milliard d’euros. Cet argent provient de fonds public français, allemand, italien et anglais. Concrètement, cette dotation devrait servir à soutenir des projets de recherche sur l’internet des objets (IoT) en lien avec les nouvelles générations de voitures. Alors que de son côté, la Californie imposait, il y a quelques mois, aux industriels de l’IoT une nouvelle loi pour obliger les fabricants d’objets connectés à intégrer des systèmes de sécurité minimaux, l’Europe n’en est encore qu’à ses balbutiements.

Mais c’est quoi l’IoT ? Le terme Internet of Things (IoT), ou en français l’Internet des Objets, désigne l’extension d’Internet à des objets de notre quotidien. On parle des objets connectés que l’on connaît à travers les smartwatchs, les bracelets sportifs, la domotique ou encore dans le domaine de la e-santé. À ce propos, figurez-vous que les médias français sont influents sur ce sujet. L’IoT a également des applications professionnelles et industrielles

L’objectif de la Commission Européenne est clair : cette aide devra intégrer un projet de recherche et d’innovation en micro-électronique, travaillant sur la connectivité de la voiture de demain. Il est important de s’assurer que ce financement contribuera bien à un intérêt commun pour l’Europe. Le projet en question impliquera 29 participants. Les parties prenantes de ce projet s’étendront à d’autres pays européens que les quatre financeurs. L’idée est qu’il puisse être bénéfique pour tous les États membres de l’UE.

Les 29 participants au projet de recherche approuvé par la Commission européenne.

Les 29 participants au projet de recherche approuvé par la Commission européenne.

Cette aide de 1,75 milliards d’euros devrait permettre de faire avancer la recherche et le développement des véhicules connectés et autonomes, ceux qui composeront le parc automobile de demain. D’ailleurs, si tout avance comme prévu, les quatre pays à l’origine de ce projet pourraient débloquer 6 milliards d’euros supplémentaires d’investissements privés dans le but d’aller encore plus loin dans la recherche et dans la mise en place de ces nouvelles technologies. L’UE veut rattraper son retard en matière de voiture autonome. Le projet pourrait être terminé d’ici 2024.